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Exposition présentée dans le cadre du Festival des Bords de Vire du 9 septembre au 9 octobre.

Au cours du vernissage la Cie Dernier Soupir a proposé des “Autoportraits impressionnistes”
Sophie Quénon & Anaïs Dumaine, avec le collectif Corps-respons-danse
(Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste).

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EXPOSITION EXTERIEUR / INTERIEUR
Présentation des oeuvres

Gilles APPERT
SUITE CONIQUE 3

Ce train de « graines » en croissance qui pourrait faire allusion à la vocation première de l’Usine Utopik, une serre horticole pour la culture des végétaux, dégage quelque part le souffle d’un poumon, organe vital dont la fonction serait ici démultipliée.

Cédric GUILLERMO
LES TROIS PETITS COCHONS…

Trois petits cochons s’égaient dans un gras pâturage sous l’ombre protectrice de l’Usine Utopik : ni loup, ni vent, ni feu à redouter…Las ! ils ignorent sans doute le sort beaucoup plus cruel qui leur est réservé!

Aitor de MENDIZABAL
HORTUS CONCLUSUS (III)

Cette pièce constituée d’éléments de bronze soudés est la troisième à porter le nom d’Hortus conclusus (après une installation pour la ville de Dax et le dernier Festival des Bords de Vire). Elle exprime une symbolique récurrente chez l’artiste : l’homme ou tout organisme vivant, animal ou végétal, qui se coupe de la nature ou se replie sur lui-même, n’a pas plus d’avenir qu’un papillon conservé en laboratoire dans un bocal pour observation.

Xavier GONZALEZ
GOUTTE A GOUTTE…

Depuis toujours la pierre et le végétal se sont unis dans un véritable mariage d’amour : c’est la main de Dieu… Un appareil de perfusion va apporter à cette jeune pousse de mimosa l’eau nécessaire à son développement : c’est la main de l’homme !

Nicolas KOCH
ELOGE FUNÈBRE

L’artiste a déjà intégré la disparition (encore lointaine, Dieu merci) d’Iduck, son bouvier bernois et prépare, en hommage à son compagnon, une performance originale : à la mort du toutou, Nicolas se vêtira des pieds à la tête des poils de son chien soigneusement tondus et collectés chaque année puis filés, mis en pelotes et…tricotés. Le temps d’une journée, comme réincarné, l’artiste adoptera la position préférée de l’animal, les quatre pattes en l’air pour solliciter la caresse.

Adrien LEFEBVRE
CACTACÉE

Preneur de son et compositeur, l’artiste a enregistré le chant…des cactus, obtenu par une action légère sur les épines. Deux hauts-parleurs ultra-directionnels, installés sur des moteurs tournant lentement pour balayer l’espace, diffuse cette musique végétale et paraît révéler les fonctions d’origine de l’Usine Utopik, ancienne serre horticole.

Romain LEPAGE
SÉRENDIPITÉ

D’aucuns invoquent l’intuition, d’autres le hasard : les plus belles découvertes scientifiques doivent souvent à l’un ou à l’autre. Romain Lepage retrouve les formes qui ont servi aux expériences optiques présentées en annexe du Traité des couleurs de Goethe, au XIXe siècle. Il les sort de leur contexte, les dégage du prisme coloriel en les reproduisant sur toile, les relie à l’héritage de l’abstraction géométrique au XXe siècle. Ces formes minimalistes, peintes en gris et blanc, retrouvent une stricte neutralité et ouvrent le champ à d’autres valeurs.

Camille THIBERT
L’ENTRE-DEUX

Entre dedans et dehors, entre abri et charpente, les formes d’habitat et d’arborescence se mêlent. A travers la silhouette de l’arbre apparaissant en creux, se crée un espace, une intimité protégée. Abrité et abritant, solide et fragile, l’arbre suggère la charpente mais aussi l’altération – fissure, faille dans le mur…- déstabilisante et devenue nouveau lieu des possibles. Nous protégeant et nous exposant à la fois, il propose un dialogue entre l’introspection et l’ouverture sur le monde.

Daniel VAN DE VELDE
INTERFÉRENCE 3

L’installation et les photographies, notamment la dernière de la série, se répondent en miroir. Comme s’il voulait interpréter une partition musicale, le spectateur est invité (virtuellement) à rassembler ou espacer les cinq morceaux de bois flottant sur l’eau, portée sur laquelle les « notes » reflètent les vibrations nées de son dialogue intime avec la nature.

Virginie MOREL
BELLA DONNA

En nommant ainsi sa créature, l’artiste accentue ses caractères féminins (plis de la «robe», tentacules «poulpeux»?) tandis que se love autour d’elle un long serpent plein de sollicitude. L’artiste a réalisé son personnage avec des végétaux naturels (foin, orties…), revisitant les mythes anciens et les vieilles traditions : elle rend hommage notamment aux « sorcières » du Moyen-Âge qui savaient utiliser les « simples » pour soigner, féconder, fertiliser et, pour le dire plus largement, à la culture animiste et à toutes les forces de vie.

Benjamin TESTA
 TA CHAMBRE EST LE CENTRE DU MONDE  

Ceci n’est pas virtuel. L’artiste a réellement construit la réplique à l’échelle 1 de sa propre chambre (dans un ensemble immobilier de la région lyonnaise), recontextualisée …en plein désert d’Arabie et photographiée. Ce volume cubique est une pièce récurrente dans la démarche de l’artiste qui la « transfère » (presque) partout où il va, qu’il adapte à l’environnement selon des protocoles précis, comme il l’a fait sur les bords de la Vire dans le cadre du Festival, en «jouant» sur une rotation très calculée et relative à un certain angle de vue.

Bernard MURIGNEUX
O.M.N.I. (Objet Marchant Non Identifié)

Si nous percevons un mouvement, ou plutôt l’idée d’un mouvement, dans la construction bien ancrée à l’entrée de l’écluse de Condé-sur-Vire (provoquée par le mouvement de l’eau), nommée Vigie par son créateur, la photo présentée ici est la «trace» d’une construction/performance plus ancienne et moins volumineuse. Celle-ci était vraiment «en mouvement » car l’artiste la portait sur son dos, établissant un lien avec ces «Mobilho(m)mes» et les lourdes charges des «haleurs à la bricole» qu’on pouvait rencontrer autrefois sur les berges de la Vire.

 O.C. (d’après les indications des artistes)      

 

 

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